Remplaçant d'un Mbappé blessé (90e), le Milanais a failli exploiter les quelques minutes accordées par Deschamps pour porter son record de buts en Bleu à 58. Mais il s'est manqué sur un centre en retrait parfait de Kolo Muani.
Le Monégasque a remplacé Griezmann à la 90e minute. Il n'a pas eu assez de temps pour confirmer ses précédentes bonnes prestations en Bleu.
Si Dembélé a été décevant avant de sortir (71e), son remplaçant et coéquipier du PSG n'a pas fait mieux. Beaucoup de mauvais choix et d'imprécisions techniques avant, enfin, un excellent centre vendangé par Giroud dans le temps additionnel.
Entré à la place de Rabiot à la 71e minute, le milieu de terrain madrilène s'est tout de suite mis dans le tempo du match. Il délivre un centre parfait que Thuram n'arrive pas à concrétiser (83e).
Certes, le champion d'Italie avec l'Inter Milan n'hésite pas à défendre et à faire sur le flanc gauche le travail que Mbappé préfère déléguer. Mais Marcus est aussi et surtout un attaquant. Or, en étant un poil plus adroit, il aurait au moins inscrit un doublé face à une défense autrichienne vraiment pas farouche.
C'est sur un centre du capitaine français que Wöber a trompé son propre gardien (38e). Mais le désormais Madrilène a aussi raté deux énormes occasions (8e et 55e). Il a surtout semé la frayeur chez les supporteurs des Bleus en fin de match en se cassant le nez dans un choc avec Danso (85e). A suivre...
Dans un mauvais soir, l'ailier droit parisien a beaucoup tenté mais il n'a vraiment pas réussi grand-chose. En s'enferrant dans la défense autrichienne, il est pourtant indirectement à l'origine du but français. L'ancien Barcelonais doit faire bien mieux.
L'autre grand bonhomme de l'entrejeu tricolore avec Kanté. De retour de blessure, le Turinois a déployé une folle énergie, avec des jaillissements toujours bien sentis. L'un d'entre eux, suivi d'un service parfait pour Griezmann (19e), aurait mérité mieux.
Le revenant des Bleus est une publicité ambulante pour le championnat saoudien. Malgré son exil à Al-Ittihad, le milieu récupérateur n'a rien perdu de son volume de jeu. Logiquement élu homme du match, il a réussi un retour salvateur devant Wimmer en fin de rencontre (85e).
Il se souviendra longtemps du traitement que lui ont fait subir les rugueux Autrichiens. Le milieu (trop) polyvalent a même fini la tête dans un panneau publicitaire et le front en sang après une poussette de Wöber, en tout début de deuxième période. Il s'est montré trop imprécis sur ses coups de pied arrêtés.
Un apport offensif énorme, même si ses partenaires n'ont pas su profiter de ses offrandes. Mais aussi quelques errances défensives, qui lui ont valu des remontrances de Didier Deschamps en plein match. Du pur Théo, autrement dit.
Aligné à gauche de la charnière, le roc d'Arsenal a affiché une complémentarité intéressante avec Upamecano pour sa première apparition dans un tournoi majeur. Il faudra quand même le revoir face à une opposition plus saignante, pour savoir s'il a damé le pion à Konaté.
Un match sérieux, face il est vrai à la menace fantôme représentée par Gregoritsch, l'avant-centre adverse. Après avoir accumulé les bourdes ces derniers mois au Bayern Munich, au point de perdre sa place, l'arrière central a fait son taf à une boulette près (36e), une relance ratée qui aurait pu déboucher sur l'égalisation autrichienne.
Un match sérieux pour l'un des titulaires les moins confortablement installés de l'équipe. Le Barcelonais a fait le boulot défensivement et, comme prévu, s'est montré bien moins offensif que son alter ego Théo Hernandez. Une belle occasion toutefois (66e), gâchée par une frappe sans puissance.
Après une saison à l'AC Milan moins aboutie que la précédente, un léger doute escortait le gardien des Bleus. Insuffisant pour faire cogiter le Guyanais, autoritaire au moment de débuter sa première phase finale dans la peau d'un titulaire, face à un adversaire il est vrai guère dangereux.