Une bonne colle à prévoir pour vos quiz foot, dans quelques années. A la question "Randal Kolo Muani a-t-il disputé France-Pologne à l'Euro 2024", la réponse sera: "oui (il a remplacé Ousmane Dembélé à la 86e minute)".
Le Monégasque a remplacé Tchouaméni à la 82e minute, en plein temps fort polonais. Voilà, c'est tout ce qu'on peut vous dire sur son match.
Lancé à la 61e minute comme Camavinga et Griezmann, le meilleur buteur de l'histoire des Bleus n'a pas davantage brillé. Secoué à deux reprises par le virulent Dawidowicz, il n'a pas réussi à convertir un très bon centre de Koundé (85e).
Confiné sur le banc jusqu'à l'heure de jeu après un début d'Euro décevant, le Matelassier n'a pas redressé la barre contre la Pologne. Le taulier habituel des Bleus s'est montré fantomatique et, comme ses copains, il s'est heurté au poulpe Skorupski (87e).
Entré en jeu dès la 61e minute à la place de Rabiot, il s'est montré actif mais trop brouillon. Insuffisant en tout cas pour prétendre à une place de titulaire en huitième de finale.
Le jeune Parisien n'a pas tout réussi, mais quel plaisir de voir un vrai ailier à gauche (on n'a rien contre toi Marcus, promis) ! Ses déboulés ont souvent fait mal à Frankowski. L'excellent Skorupski l'a privé d'un premier but en Bleu pour sa troisième sélection (59e).
Après 22 tentatives, le capitaine des Bleus a enfin marqué dans un Euro, à son 23e essai donc, sur penalty (56e). Auparavant, il n'avait pas réussi à conclure malgré un wagon d'occasions, toutes repoussées par l'excellent gardien polonais Lukasz Skorupski (42e, 45e, 49e, 50e). Mais on attend toujours plus de l'attaquant masqué, et sûrement pas dans cette position d'avant-centre qui n'est pas sa meilleure.
Après deux premiers matchs sans relief, le Parisien a de nouveau affiché un volume de déchet digne d'un ripeur. Mais il a quand même fait des différences, et c'est lui qui provoque le penalty français, en étant accroché par Jakub Kiwior qu'il venait d'enrhumer (55e).
Peut-être émoussé, le Turinois a semblé jouer avec le frein à main. Il s'est quand même battu, au point de récolter un carton jaune (43e), mais le Duc avait des airs de roturiers à Dortmund. Ménagé par Deschamps, il est sorti dès la 61e minute.
Après ses récitals donnés face à l'Autriche et aux Pays-Bas, l'ancien joueur de Chelsea a baissé d'un ton contre la Pologne. Il a quasiment joué comme meneur de jeu par moments, mais a perdu plus de ballons que d'habitude.
Revenu dans l'équipe contre les Pays-Bas après un mois et demi de blessure, le Madrilène n'a toujours pas retrouvé son meilleur niveau. C'est compréhensible, mais ça aurait pu être dommageable, lorsqu'il s'est fait chiper le ballon par Lewandowski à 25 mètres des buts français (72e). Heureusement, le capitaine polonais n'a pas cadré sa frappe.
Comme face aux Pays-Bas, pas grand-chose à raconter sur le match de ce bon William. Cela doit vouloir dire que le défenseur central d'Arsenal a fait son boulot. Il a frôlé le dépassement de fonction en reprenant un corner (38e). Au-dessus.
Après s'être procuré la première des innombrables occasions françaises (11e), le plus jeune des Hernandez a fait peur à son monde, puisque l'encadrement tricolore a envoyé Ferland Mendy s'échauffer. Théo a finalement tenu toute la rencontre, et il est même monté en régime pour multiplier les incursions sur son flanc gauche.
Que c'est cruel, la vie de défenseur. On peut se montrer extrêmement solide pendant l'essentiel d'un match, et être jugé pour une faute. Une grosse, à vrai dire. Avant le VAR, son accrochage sur Swiderski (75e) aurait pu passer à l'as. Mais il a débouché sur un penalty et sur l'égalisation polonaise.
Encore un match sérieux pour le latéral droit des Bleus. Prudent offensivement au départ, le Barcelonais s'est enhardi en fin de match. Son bon centre pour Giroud (85e) aurait pu déboucher sur une victoire et une première place de groupe.
Docteur ès penaltys, le Milanais a joliment repoussé la première tentative de Robert Lewandowski. Malheureusement, il avait les deux pieds devant sa ligne de but. Le gardien des Bleus s'est de nouveau détendu du bon côté, sur sa droite, sur le second essai du capitaine polonais, mais il a dû s'incliner (79e). Auparavant, il avait été peu sollicité mais serein.